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Géorgie : les agriculteurs arméniens de Javakhéti


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короче говоря обещание правительство Грузии купить картошку у давахка не соответствует реальности. Люди остались без ресурсов. я готов купить картошку у Джавахкацев на 100 $ и дать детским домам в дар.

Géorgie : les agriculteurs arméniens de Javakhéti attendent toujours les commandes de l’armée

Par Olesya Vartanian

La région pauvre, isolée et agricole de Javakhéti est sinistrée depuis la fermeture de la base militaire russe, qui était le principal employeur du secteur. Le Président géorgien Saakashvili avait promis que l’armée achèterait en priorité ses produits alimentaires auprès des agriculteurs arméniens de la région, mais ceux-ci attendent toujours, et continuent de prendre le « train des pommes de terre », pour essayer d’écouler leur production à Tbilissi.

Mise en ligne : mardi 10 janvier 2006

Première publication : 6 janvier 2006

Traduit par Jacqueline Dérens

Le petit train glacé était vide, mais il s’est vite rempli de pommes de terre et de ceux qui les portaient. Deux hommes sont montés avec de lourds sacs, puis le couloir et le le wagon se sont remplis de sacs. Quand le train a démarré, les propriétaires se sont hissés sur le tas de sacs dans le petit espace entre le haut du tas et le plafond.

Le petit train avec ses deux wagons seulement fait la navette trois fois par semaine entre Ninotsminda et Tbilissi, d’avril jusqu’à la fin décembre. Il transporte du fromage et du poisson, mais sa cargaison principale est faite de pommes de terre qui sont l’ordinaire de l’alimentation de la population arménienne de la région de Samtskhe-Javakheti.

Le train est la seule façon pour les producteurs de pommes de terre de vendre leur récolte. Les trois premiers mois de l’année le train est bloqué par la neige, les routes aussi, et ces dernières sont en si mauvais état que le transport par la route ne serait pas rentable.

En septembre dernier, l’espoir de voir disparaître toutes ces difficultés est né avec la visite dans la région du Président Mikhail Saakashvili qui a annoncé que la production totale de pommes de terre, de viande de bœuf et de produits laitiers de la région serait achetée par l’armée de Géorgie.

Quand on a demandé ce que le gouvernement avait l’intention d’acheter, le Président Saakashvili a répondu, au cours d’une réunion publique dans le district de Ninotsminda : « Tout ce qui est produit dans la région de Javakheti, et cela ne sera pas assez pour l’armée géorgienne ». Un peu plus tôt, à Tbilissi, il avait promis que « pas un de nos concitoyens de nationalité arménienne ne resterait pas sans ressources ». L’inquiétude concernant la situation de l’économie locale s’était amplifiée avec la fermeture de la base de l’armée russe à Akhalkalaki qui employait de nombreux habitants de la région.

Après la visite du Président, le ministère de la Défense avait aidé à mettre en place des points de collecte des produits locaux. Les soldats avaient mis leurs véhicules à la disposition des agriculteurs pour apporter leurs produits à ces points de collecte. Des listes d’agriculteurs prêts à vendre leurs produits avaient été dressées.

Toutefois, le ministère de la Défense avaient refusé de répondre aux questions des journalistes qui voulaient savoir quelle quantité de la récolte l’armée avait l’intention d’acheter et à quel prix, se contentant d’un évasif « un plan est en cours d’élaboration ».

Quand l’armée a finalement commencé à acheter en novembre, la plupart des récoltes n’ont pas été vendues. Les statistiques officielles ont confirmé que la région de Javakheti avait produit 30 fois plus de pommes de terre et 210 fois plus de lait que les 20 000 hommes de l’armée géorgienne ne pouvaient en consommer.

Au grand désespoir des habitants. « J’avais déjà commencé à faire des calculs, à faire un plan pour rembourser mes dettes, pour acheter des choses, et ma femme et moi, on se disait que c’en était fini des soucis, qu’avec la prochaine récolte, on pourrait commencer à faire des économies », se lamente Misha Putulian, un paysan du village de Khojabeg. « Que s’est-il donc passé ? D’abord on nous a annoncé qu’ils allaient acheter mille tonnes de pommes de terre, et puis on a appris petit à petit que cette année l’armée n’avait besoin que de 125 tonnes. Et pour finir, ils ont tout acheté ailleurs et ils nous ont oubliés ».

« Nous sommes une entreprise commerciale. On nous dit d’acheter 125 tonnes et nous les avons achetés aux premiers arrivés. Les listes ne servaient à rien. Il y avait dessus les noms de gens qui habitent dans des villages si reculés que nous aurions perdu de l’argent à aller là-bas et à ramener les produits », explique Jumber Lomidze, responsable des achats pour l’armée.

Selon Nana Intskirveli, porte-parole du ministère de la Défense, l’armée a acheté 240 tonnes de pommes de terre et 35 tonnes de viande de bœuf dans la région l’an dernier. Mais elle a ajouté qu’il y avait un projet pour acheter hui fois plus de ces produits de la région en 2006. « Les gens ont eu des espoirs infondés. C’est un résultat logique parce que la décision était politique et visait à réduire la tension après le retrait de la base russe », explique Gia Nodia, un analyste politique.

Pour le Nouvel An, comme d’habitude, les rues d’Akhalkali étaient encombrées de voitures venues de Tbilissi, pleines d’appareils ménagers à échanger contre des pommes de terre. Yegish Sirakanian du village de Gandza, dit qu’il s’y attendait et qu’il était bien content d’avoir été en ville avant pour vendre ses pommes de terre pour de l’argent. « Maintenant, nous avons assez d’argent pour vivre avant que nos garçons ne reviennent ». « Nos garçons », cela veut dire les hommes jeunes de la famille qui, comme d’autres gars du village, sont partis en Russie pour des travaux saisonniers, afin d’aider leurs familles.

La Javakheti est la principale région productrice de pommes de terre et de fromage du pays. Le responsable du secteur agricole de la région, Norik Saakian, explique que la production a augmenté de plus de 10 % chaque année, mais le gros problème est de pouvoir écouler les produits.

Au temps de l’Union soviétique, l’État achetait les produits des fermes collectives. Aujourd’hui, le manque d’acheteurs importants a créé le phénomène du « train des sacs de pommes de terre ». Ce train est un projet social et il ne rapporte rien à la compagnie des chemins de fer de Géorgie.

Les agriculteurs payent 8 lari (4,5 dollars us) pour aller à Tbilissi, et 1,5 lari par sac de marchandises. Quand ils arrivent au petit matin à la gare de Navlugi à Tbilissi, les acheteurs les attendent et le marchandage commence. Le kilo de pommes de terre se vend aux alentours de 25 letri (25 cents).

« Les acheteurs sont les patrons ici, et les gens de chez nous doivent vendre seulement à certaines personnes. Parfois, on leur fait peur et j’essaie d’intervenir. Mais personne ne trafique avec cette mafia », explique Armen Khovanasian, un policier du village de Ninotsminda qui accompagne le train. Quelques heures plus tard, les pommes de terre sont revendues au moins deux fois plus cher sur le marché.

Quand le train quitte Tbilissi il est presque vide, et Mesrop a l’air content. Avec l’argent de ses pommes de terre, il a acheté plusieurs sacs de mandarines pour ses enfants.

http://caucase.courriers.info/article0102.html

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Я попрошу членов этого форум распростронить информацию в других форумах и совместно попробовать организовать закупку продуктов из Джавахка.

Edited by hracher
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Hracher джан, да, так и есть: торжественное обещание закупить всю картошку для армии в Джавахке не было сдержано. Хотя очевидно для его выполнения не требовалось больших усилий государства.

Более того, они не закупили ни единой картофелины вообще. Я честно говоря прогнозировал, что все-же закупят типа один грузовик картошки, и сделают большую рекламу вокруг этого (ну всякие фото этого грузовка в газетах и т. д… )

***

А Ваша идея покупать продукцию Джавахка просто замечательная. Несколько лет назад в ереванских рынках бывали картошка или сыр оттуда. Но сейчас практически нету, т. к. (важно!) таможня (в первую очередь армянская) ревностно бореться со всякими попытками провести типа мешок картошки в Армению… ибо сие по их разумению есть контрабанда… Трудно в это поверить, но армянские таможенники буквально обыскивают каждую машину. Пол года назад даже была акция протеста ахалкалакцев против армянской таможни в Ашоцке.

Такое поведение таможни конечно есть не вина отдельных таможенников (= “стрелочников”), а вина более высокий таможенных властей… или, вернее, правителсьтва Армении…

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насколько мне известно, ситуация на таможне в Джавахке несколько изменилась в лучшую сторону...

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Я не знаю сколько картошки там есть, но если этого добра там очень много, может завести машину по производству "потайто чипс"? Это добро можно и на экспорт посылать.... От одного названия "Джавахк" уже приятно перчит (Доритос может отдыхать).... :)

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правильно, это хорошо и местному населению будет хорошо и бюджету Грузии будет хорошо.

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гуманитарная помощь облагается ли налогами в Армении?

идея заключается в следующем. В Армении есть дед дома и очевидно что дети должны иногда кушать картошку.

так вот предлагаю купить картошку в Джавахке и дать гуманитарную помощь нуждающим в Армении. Детям старикам бездомным.

Акция может быть реализовано совместно гуманитарными организациями. Их надо собрать и предложить участвовать в проекте. Если есть в форуме армяне из джавахка то желательно чтоб они участвовали в этом и обеспечили операцию в Джавахке.

Цель простая: помочь нашим армянам в экономическом плане а в психологическом показать что мы готовы постоять за них. Одновременно помочь нуждающимся в Армении тем самым давая этой акции гуманитарныную роль.

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насколько мне известно, ситуация на таможне в Джавахке несколько изменилась в лучшую сторону...

Согласен стобой но ситуация требует активного в вмешателство сегодня и время строить комбинат на чипсы нету. Это нужно сделать и надо делать но мы поздно спохватились с этой идеей , можно это предпринять на следующий год но урожай этого года надо как то продать.

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Трудно будет с нашими гагуликовыми правителями, да и предлог политический и они могут несогласиться пускать эту картошку в Армению...

Может в самой грузии получиться грузинским детским домам переправить эту картошку?

Это будет намного эффективней и накала страстей менше будет... И Тбилиси небудет возникать и Ереван промолчит...

Тоесть организовать гуманитарную помощь дед.домам в Грузии в ввиде картошки но только при условии, что поставки будут делаться из Джавахка...

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Идея с закупкой картошки в Джавахке для детских домов Армении идеальная!

Более того, эта идея эффективна и с точки зрения обеспечения детских домов, ибо картошка в Джавахке дешевле, и следовательно дети получат больше картошки, чем если бы благотворители купили картошку на рынках Еревана.

Парвительство Армении вроде не должно быть сильно против. Не дебилы же…

Можно эту идею разработать и опубликовать в каких-то газетах. Может найдуться спонсоры. Азнавур вполне может заинтересоваться этой идеей. Сам джавахец ведь…

***

Идея с цехом чипсов классная!!! Кроме всего прочего чипсы такой продукт, что не портяться быстро. Так что задержки с доставкой (связанные с плохими дорогами) не проблема.

***

И еще. В Джавахке также много молока. Еще в советское время там было много молокозаводов. Производили много сыра… Если сейчас там маленькие современные цехы открыть, то недостатка в дешевом сырье или в дешевой рабочей силе не будет…

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Но Вы можете “протолкнуть” такую статью в какие-нибудь заметные издания или газеты? Eсли да, в какие?

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молочный порошок так же может сработать, Сгущённое молоко ... масло халать юх . всё что можно хранить долго. Вариантов много но надо во первых то что требует низкую инвестицию и имеет спрос в Армении и в Грузии. Но это можно чуть позже сделать сейчас надо подержать армян джавахка чтоб не остались без ресурсов. Потом учитывая что в Армении много студентов из джавахка их организовать в бизнес-производственном направлении и между прочим они могут быть и первыми потребителями продукции из Джавахка. (Одновременно организаторы и потребители) а потом уже конкуренция. В Армении же продают российские молочные изделия почему бы не Джавахские?

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Но Вы можете “протолкнуть” такую статью в какие-нибудь заметные издания или газеты? Eсли да, в какие?

честно говоря не знаю, надеюсь что смогу протолкнуть в 2 французских сайта. С журналами знакомств мало.

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могу помочь с еще одним сайтом, журналист один по запас-точно ен могу сказать.

inch lezvov eq uzum greq hodvats@? aracharkum em grel 3 lezvov, aysinqn, unenal 3 variant. могу помочь с фр. и связатся с орг-цией Азнавура

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Можно статью и письмо от форумчан андзнавуру и вот статью которую я нашёл на французском можно послать хотя там как то не понятно.

надо просто и ясно объяснить что когда обещают покупать продукцию а затем не делают этого, это приносит двойной вред.

Обещание купить толкает людей инвестировать и производить больше продукции с одной стороны с другой стороны производитель не ищет другие рынки сбыта так как уверен что есть покупатель.

Когда же обещание не выполнены то производитель теряет в пять раза больше так как теряет инвестицию и не находит рынок сбыта так как осталось очень мало времени.

Результат один это толкает людей покинуть Джавахк.

Продуманная ли это комбинация или безолабеность грузинских властей мене на данном этапе наплевать. Так как в том или в другом случае единственный достойный ответ это помочь нашим соотечественником. не надо посылать им гуманитарную помощь надо просто покупать у них продукты.

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