BIBAR Posted April 14, 2006 Report Share Posted April 14, 2006 Вирабофф джан! маленький Верлен и два перевода- как вы их оцените? Chanson d'automne Paul-Marie Verlaine Les sanglots longs des violons de l'automne Blessent mon coeur d'un langueur monotone Tout suffocant et bleme, quand sonne l'heure, Je me souviens des jours anciens et je pleure. Et je m'en vais au vent mauvais Qui m'emporte deca, dela, pareil a la Feuille morte.. Осенняя песня Долгие стоны осени скрипок Ранят мне сердце вялостью той И когда время пробьет, зыдахясь Вспомню ушедшие дни и заплачу. К ветру взову, чтоб унес он меня Словно лист тот опавший.. Осенняя скрипка. Осенью скрипки протяжные стоны Ранят мне сердце такой монотонной Почти бездыханный и бледный так рано В мир иной ухожу, о прожитых днях В мыслях и снах плачу я и грущу Один порыв ветра Лечу незаметно То вверх подымаясь, То падая вниз Как с древа слетевший, И в миг пожелтевший, Оторванный ветром Блуждающий лист. Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted April 18, 2006 Author Report Share Posted April 18, 2006 (edited) Спасибо тебе, Sunshine! Отличные переводы. Оба. Хотя я бы предпочел оригинальное верленовское построение. Вот так, если ты не возражаешь: Chanson d'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blкme, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure, Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deза, delа Pareil а la Feuille morte. Вот перевод "Осенней песни" на английский. Тебе, Бибариссима - Autumn song The long sobs of The violins Of autumn Lay waste my heart With monotones Of boredom. Quite colorless And choking when The hour strikes I think again Of vanished days And cry. And I so leave On cruel winds Squalling And gusting me Like a dead leaf Falling. Edited April 18, 2006 by Viraboff Quote Link to post Share on other sites
BIBAR Posted April 18, 2006 Report Share Posted April 18, 2006 Вирабоф джан, и Вам спасибо! сработались.. из этих 2 переводов-только 1ый мой,слабоватенький такой))) на днях закончу Туманяна, Hayoc visht@ и буду ждать англ. варианта! Quote Link to post Share on other sites
BIBAR Posted April 22, 2006 Report Share Posted April 22, 2006 Вирабофф! вот нашла перевод Hayoc lernerum, кот. сделала моя учительница! ее вариант! как вы оцените? A travers l'Armenie QU'il est dur notre chemin, et des siecles durant, Malheureux, a tatons Sans lumiere nous montons La ou nous esperons respirer librement Dans les vielles montagnes A travers l'Armenie La sagesse populaire vient de l'ame des ancetres Ce fardeau n'est pas lourd Il nous vient au secours Grace a lui mous savons ce que nous devons etre Dans les hautes montagnes A travers l'Armenie Du fin fond des deserts les nomades ennemis Horde par horde venaient Et nos coeurs gemissaient Oh! Combien de fois il nous ont assaillis Dans les pauvres montagnes A travers l'Armenie Massacre et pille sans y etre attendu… Notre grand detachement Tout couvert d'un pur sang S'avancait dans la nuit en cherchant une issue Dans les pieuses montagnes A travers l'Armenie Nos yeux pleins d'angoisse regardent fixement Les beaux astres du ciel Et les neiges eternelles Est-ce qu'un jour nous verrons un soleil levant?! Dans les vertes montagnes A travers l'Armenie Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted April 25, 2006 Author Report Share Posted April 25, 2006 There's nothing to add, really. Not bad a translation, even though I must confess I found yours to be more passionate and therefore more interesting to read a piece of work. There was one spelling mistake ("mous" instead of "nous") however. In addition, I took the liberty to insert the accents. Many thanks for this, and take good care of yourself, Bibar jan! A travers l'Arménie Qu'il est dur notre chemin, et des siècles durant, Malheureux, a tâtons Sans lumière nous montons Là où nous espérons respirer librement Dans les vielles montagnes A travers l'Arménie La sagesse populaire vient de l'âme des ancêtres Ce fardeau n'est pas lourd Il nous vient au secours Grâce à lui nous savons ce que nous devons être Dans les hautes montagnes A travers l'Arménie Du fin fond des déserts les nomades ennemis Horde par horde venaient Et nos coeurs gémissaient Oh! Combien de fois il nous ont assaillis Dans les pauvres montagnes A travers l'Arménie Massacre et pille sans y être attendu… Notre grand détachement Tout couvert d'un pur sang S'avançait dans la nuit en cherchant une issue Dans les pieuses montagnes A travers l'Arménie Nos yeux pleins d'angoisse regardent fixement Les beaux astres du ciel Et les neiges éternelles Est-ce qu'un jour nous verrons un soleil levant?! Dans les vertes montagnes A travers l'Arménie Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted May 16, 2006 Author Report Share Posted May 16, 2006 My love is in a light attire Among the apple-trees, Where the gay winds do most desire To run in companies. There, where the gay winds stay to woo The young leaves as they pass, My love goes slowly, bending to Her shadow on the grass; And where the sky’s a pale blue cup Over the laughing land, My love goes lightly, holding up Her dress with dainty hand В накидке легкой, продувной Она идет по саду, И ветерки спешат гурьбой Встречать свою отраду. Где ветеркам игривым рай - Шалить, шуршать в листве, Она помедлит невзначай, Склоняя тень к траве. И вновь, где бледный небосвод Глядит на вешний дол, Она как лодочка плывет, Чуть приподняв подол Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted May 16, 2006 Author Report Share Posted May 16, 2006 My love is in a light attire Among the apple-trees, Where the gay winds do most desire To run in companies. There, where the gay winds stay to woo The young leaves as they pass, My love goes slowly, bending to Her shadow on the grass; And where the sky’s a pale blue cup Over the laughing land, My love goes lightly, holding up Her dress with dainty hand В накидке легкой, продувной Она идет по саду, И ветерки спешат гурьбой Встречать свою отраду. Где ветеркам игривым рай - Шалить, шуршать в листве, Она помедлит невзначай, Склоняя тень к траве. И вновь, где бледный небосвод Глядит на вешний дол, Она как лодочка плывет, Чуть приподняв подол Это из Джеймса Джойса, конечно же Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted October 16, 2006 Author Report Share Posted October 16, 2006 Отличный перевод, Бибар джан. Очень эмоциональный и чувственный и совершеннейшее наслаждение читать. Спасибо Вам! И все же я взял на себя смелость откомментировать. Итак, кроме очевидного отсутствия акцентов, мои комментарии таковы - Notre chemin si lourd, notre chemin de nuit, Qui sans fin nous suit Sans lumiere ni bruit des siecles si longs, menant vers le haut Dans les monts armeniens Dans les monts severes Avec nos pensees, riches et tres anciennes Qui comme la mer Durant des annees L'ame armenienne a fait naitre ici (куда глагол пропал? перечитайте еще раз первые 3-4 строки, пожалуйста) Dans les monts armeniens Dans les monts hautins Mais combiens de fois, depuis des deserts (Здесь явно чего-то не хватает. "Но сколько раз, с тех пор как пустыни" - но что именно, "пустыни", не обозначено)Des ordes[?] si noirs Arrivaient nombreux Pour tuer de nouveau, le peuple fidele Dans les monts armeniens Dans les monts sanglants Mon peuple vaincu, pietine, decu Viole et casse, Blesse, mais pas eperdu Dans les monts armeniens Dans les monts affliges nos yeux pleins de chagrin se penchent souvent vers le ciel bleu Aux astres si beaux Demander au Dieu un lever brillant Dans les monts armeniens Dans les monts verdoyants. Все остальное - замечательно Бибар - где Ваши переводы на французский? Как долго еще ждать обещанного? Quote Link to post Share on other sites
BIBAR Posted October 16, 2006 Report Share Posted October 16, 2006 Viraboff jan, pardonnez-moi, franchement, je suis debordee, mais ravie de vous voire ici. bientot, je laisserai qqch ici. p.s. vous ecrivant de la plus belle ville du monde, dit-on, Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted February 26, 2007 Author Report Share Posted February 26, 2007 Viraboff jan, pardonnez-moi, franchement, je suis debordee, mais ravie de vous voire ici. bientot, je laisserai qqch ici. p.s. vous ecrivant de la plus belle ville du monde, dit-on, Vous n'avez pas eu toute patience : Cela se comprend par malheur, de reste Vous êtes si jeune! Et l'insouciance, C'est le lot amer de l'âge céleste! Vous n'avez pas eu toute la douceur. Cela par malheur d'ailleurs se comprend; Vous êtes si jeune, ô ma froide sœur, Que votre coeur doit être indifférent ! Aussi, me voici plein de pardons chastes, Non, certes! joyeux, mais très calme en somme Bien que je déplore en ces mois néfastes D'être, grâce à vous, le moins heureux homme. Et vous voyez bien que j'avais raison Quand je vous disais, dans mes moments noirs, Que vos yeux, foyers de mes vieux espoirs, Ne couvaient plus rien que la trahison. Vous juriez alors que c'était mensonge Et votre regard qui mentait lui-même Flambait comme un feu mourant qu'on prolonge, Et de votre voix vous disiez : «Je t'aime! » Hélas! on se prend toujours au désir Qu'on a d'être heureux malgré la saison... Mais ce fut un jour plein d'ailier Quand je m'aperçus que j'avais raison! Aussi bien pourquoi me mettrais-je à geindre Vous ne m'aimiez pas. L'affaire est conclue Et, ne voulant pas qu'on ose me plaindre, Je souffrirai d'une âme résolue. Oui ! je souffrirai, car je vous aimais Mais je souffrirai comme un bon soldat Blessé qui s'en va dormir à jamais Plein d'amour pour quelque pays ingrat. Vous qui fûtes ma Belle, ma Chérie, Encor que de vous vienne ma souffrance, N'êtes-vous donc pas toujours ma Patrie, Aussi jeune, aussi folle que la France ? Or, je ne veux pas - le puis-je d'abord ? Plonger dans ceci mes regards mouillés. Pourtant mon amour que vous croyez mort A peut-être enfin les yeux dessillés. Mon amour qui n'est plus que souvenance, Quoique sous vos coups il saigne et qu'il pleure Encore et qu'il doive, à ce que je pense, Souffrir longtemps jusqu'à ce qu'il en meure, Peut-être a raison de croire entrevoir En vous un remords (qui n'est pas banal) Et d'entendre dire, en son désespoir, À votre mémoire : «Ah! fi! que c'est mal! » Je vous vois encor. J'entr'ouvris la porte. Vous étiez au lit comme fatiguée. Mais, ô corps léger que l'amour emporte, Vous bondîtes nue, éplorée et gaie. Ô quels baisers, quels enlacements fous! J'en riais moi-même à travers mes pleurs. Certes. ces instants seront, entre tous, Mes plus tristes, mais aussi mes meilleurs. Je ne veux revoir de votre sourire Et de vos bons yeux en cette occurrence Et de vous enfin, qu'il faudrait maudire, Et du piège exquis, rien que l'apparence. Je vous vois encore! En robe d'été Blanche et jaune avec des fleurs de rideaux. Mais vous n'aviez plus l'humide gaîté Du plus délirant de tous nos tantôts. La petite épouse et la fille aînée Était reparue avec la toilette Et c'était déjà notre destinée Qui me regardait sous votre voilette. Soyez pardonnée ! Et c'est pour cela Que le garde, hélas ! avec quelque orgueil, En mon souvenir, qui vous cajola, L'éclair de côté que coulait votre oeil. Par instants je suis le Pauvre Navire Qui court démâté parmi la tempête Et, ne voyant pas Notre-Dame luire, Pour l'engouffrement en priant s'apprête. Par instants le meurs la mort du Pécheur Qui se sait damné s'il n'est confessé Et, perdant l'espoir de nul confesseur, Se tord dans l'Enfer, qu'il a devancé. Ô mais! par instants, j'ai l'extase rouge Du premier chrétien sous la dent rapace, Qui rit à Jésus témoin, sans que bouge Un poil de sa chair, un nerf de sa face! Bruxelles, Londres, septembre-octobre 72 Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted February 26, 2007 Author Report Share Posted February 26, 2007 C'est l'extase langoureuse. C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises. C'est, vers les ramures grises. Le chœur des petites voix. Ô le frêle et frais murmure Cela gazouille et susurre, Cela ressemble au cri doux Que l'herbe agitée expire.. Tu dirais, sous l'eau qui vire, Le roulis sourd des cailloux. Cette âme qui se lamente En cette plainte dormante C'est la nôtre, n'est-ce pas? La mienne, dis, et la tienne, Dont s'exhale l'humble antienne Par ce tiède soir, tout bas? Quote Link to post Share on other sites
Unregistered - V Posted July 21, 2007 Author Report Share Posted July 21, 2007 (edited) Из Рильке Я одинок, ведь никому не ведом язык молчанья - дней печальных глас, и неовеянное вольным ветром, туманно поднебесье моих глаз. За окнами бурлит ненужный мне бескрайний день, а где-то в стороне томится великан. Неужто - я? Чего я жду? И - где душа моя? Edited July 21, 2007 by Viraboff Quote Link to post Share on other sites
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